Chenille processionnaire - Bandeau

Lutte contre la prolifération de la chenille processionnaire du pin

chenille-processionnaire

La chenille processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa, est particulièrement nuisible.

C’est une chenille dangereuse pour l’homme et les animaux. Ses poils urticants en forme de harpon, libérés dans l’air, sont en effet très allergènes et peuvent entraîner de graves problèmes de santé : atteintes cutanées (démangeaisons, œdèmes, …) troubles respiratoires (crises d’asthme, …) et oculaires (glaucome, cataracte, …), réactions allergiques chez les hommes ; nécroses de la langue qui peuvent s’accompagner d’œdèmes des babines et de vomissements chez les chiens.

Elle provoque également une chute des feuilles importante, voire totale, des pins et des cèdres en se nourrissant de leurs aiguilles qui se traduit essentiellement par une fragilisation des arbres et un ralentissement de leur croissance. Ils deviennent alors plus sensibles aux attaques des insectes xylophages et aux stress hydriques et thermiques.

Le département de la Vendée n’échappe pas au phénomène de recrudescence des chenilles processionnaires, à l’image de toute la façade atlantique. Une prolifération révélatrice du changement climatique, avec un phénomène de moins en moins saisonnier, et qui continue de s’amplifier si l’on ne mène pas d’actions de lutte contre l’espèce.

 

Les 4 phases de vie de la chenille processionnaire du pin :

  • Le papillon est la forme « adulte » de la chenille. Il émerge de terre durant l’été, entre juin et septembre, pour s’accoupler.

papillon-scaled

  • Dès l’éclosion, les chenilles, sous forme larvaire, tissent un réseau de soie constituant leur nid que l’on peut observer pendant l’hiver.

nid

  • Au printemps, la chenille sort de son nid, descend de l’arbre en « procession » avec ses congénères pour s’enterrer dans le sol et se transformer en chrysalide.

procession

  • Une fois enterrées, les chenilles se transforment en chrysalide et entrent en diapause. Cette phase souterraine dure plusieurs mois voire même 2 à 3 ans.

chrysalide

La lutte contre la chenille processionnaire du pin :

L’Agglomération du Pays de Saint Gilles Croix de Vie accompagne les communes et mène, depuis plusieurs années, des actions de lutte combinées contre cette espèce nuisible pour l’homme et l’environnement :

  • le traitement microbiologique des espaces publics par pulvérisation d’un bioinsecticide sur le feuillage des arbres infestés ;
  • le piégeage des papillons mâles pour limiter les accouplements et donc la formation de nids par les larves ;
  • le piégeage des chenilles grâce à des « gouttières » disposées autour des troncs des arbres infestés qui interceptent les chenilles partant en procession de nymphose.

NB : L’Agglomération n’intervient pas sur les espaces privés.

Si vous avez des chenilles processionnaires chez vous et que vous souhaitez une intervention, consulter l’annuaire des professionnels en Vendée : https://chenilles-processionnaires.fr/societe/85-Vendee.htm

 

 POSE DE GÎTES À CHAUVES-SOURIS ET DE NICHOIRS À MÉSANGES

Parce que la préservation de la biodiversité permet de réduire considérablement les infestations, l’Agglomération du Pays de Saint Gilles Croix de Vie met en place l’installation de nichoirs à mésanges et de gîtes à chauves-souris pour accueillir les deux principaux prédateurs de la chenille processionnaire du pin.

  • Les chauves-souris, des prédatrices du papillon de la chenille processionnaire :

Les chauves-souris, véritables super héroïnes de la préservation de notre écosystème, sont des insecticides naturels mangeant près de la moitié de leur poids en moustiques, papillons (adultes) de la chenille processionnaire et autres insectes.

Les chauves-souris, souffrant de la perte de leurs habitats (aménagement des combles, …) ont besoin d’abris calmes et sombres pour se déployer à la tombée de la nuit. C’est pour cette raison que les élus de l’Agglomération ont décidé de leur offrir des gîtes, pour une cohabitation efficace et harmonieuse.

Les gîtes sont mis en place sur les espaces publics des Communes et de l’Agglomération.

Les chauves-souris sont de grandes voyageuses et capricieuses, et mettent souvent du temps avant d’adopter un nouveau gîte. La patience est de mise : 2 ou 3 ans seront peut-être nécessaire avant de voir les gîtes habités.

  • Les mésanges, des gloutonnes des larves :

À la belle saison, les mésanges sont essentiellement insectivores (jusqu’à 500 insectes/jour/couple de mésanges), particulièrement les chenilles de papillons qui constituent le principal régime alimentaire de leurs jeunes.

Les mésanges attaquent les nids des chenilles processionnaires et se nourrissent de celle-ci jusqu’à leur 3ème stade larvaire.

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