Monuments Historiques

Situé sur la commune de Commequiers, le donjon annulaire est l'un des derniers châteaux forts construits en France. Niché dans un écrin de verdure, ce monument médiéval, classé au titre des monuments historiques en 2023, fascine par son mystère et son allure imposante. 

Construit au XVe siècle sous la direction de Louis de Beaumont, le château possède une histoire ancienne remontant au XIe siècle avec Urvoy de Commequiers. Entre le XIe et le XVIIe siècle, le château a connu sept seigneuries différentes.

En 1628, après la défaite de la bataille de l'Ile de Riez, le château est démantelé sur ordre du Cardinal Richelieu. Laissant derrière lui une empreinte de romantisme dans le paysage de la commune. Depuis les années 1960, il est au cœur de la vie touristique de la commune grâce à des événements organisés par l’association Les Amis du vieux château, tels que les Médiévales de Commequiers, organisé chaque premier week-end d'août.

Depuis son acquisition par la commune en 1974, le château bénéficie d’une campagne de restauration lancée en 2013. Afin de préserver ce précieux patrimoine, le Pays de Saint Gilles Croix de Vie Agglomération est depuis son inscription au titre des monuments historiques, en charge de sa gestion. 

Construite au début du XIe siècle, l’église de Saint Nicolas de Brem est localisée sur la commune de Brem sur Mer. Elle représente l’une des églises les plus anciennes de Vendée.

A l'aube du XIe siècle, le village de Saint Nicolas de Brem jouit d’une position stratégique. Son château fort surplombe la vallée, permettant d’y assurer le contrôle. La première mention écrite de l’église de Saint Nicolas de Brem remonte à 1020, figurant dans un cartulaire de Marmoutier.  

Édifiée par des moines bénédictins de Marmoutier de Tours, la nef centrale de l’église date du XIe siècle, alors que les nefs latérales sont érigées au cours du XIIe siècle. Pendant près d’un siècle, l’église est au cœur de conflits entre l’abbaye de Marmoutier et l’abbaye Sainte-Croix de Talmont, un différend finalement résolu en 1098 sous l’arbitrage de Pierre II, évêque de Poitiers.  

L’église subit de lourds dégâts lors des guerres de religion, en particulier en 1622. Probablement, durant l’expédition du prince de Soubise, qui se finit par la victoire de Louis XIII à Riez. Par la suite, peu de travaux de restauration sont entrepris, la ville ayant perdu son prestige, seules les parois de la nef centrale sont restaurées laissant les décombres des bas-côtés. 

Au XIXe siècle, une première vague de travaux est initiée, comprenant en 1869 la restauration de la charpente et du toit ainsi qu’en 1894 le recouvrement de l’ancienne dalle par du ciment.  

En 1956, l’église est classée au titre des monuments historiques ouvrant la voie à une nouvelle campagne de conservation et restauration.  

L’église Notre Dame de la Chaize Giraud, est érigée vers la fin du XIIe siècle dans la commune du même nom. À sa construction, elle était considérée comme la plus belle église romane de la région.

Cependant, les tumultes de la Révolution française et les lois anticléricales qui s'ensuivent ont plongé l’église dans l’oubli et l’abandon. Pendant la première moitié du XIXe siècle, la Chaize Giraud n’étant plus une paroisse depuis 1801, elle est laissée en ruines. Il faudra attendre le 26 avril 1860, grâce à un décret impérial, pour que La Chaize Giraud redevienne une paroisse. 

Entre 1865 et 1872, l’architecte départemental Victor Clair entreprend la restauration de l’église. A partir des vestiges de la façade et des fondations, M. Clair parvient à retrouver le plan initial de l’édifice, rétablissant ainsi son caractère roman.

Le 16 mai 1889, sous le nom de “Notre Dame de l’Annonciation” l’église est consacrée par Monseigneur Catteau, évêque de Luçon, marquant ainsi sa réintégration dans le culte religieux.